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Troisième édition

 

Par le Conseil des Guérisseurs, Université impériale

Après de nombreuses études sur des spécimens vivants, le Conseil diagnostiqua il y a fort longtemps que toutes les « races » elfiques et humaines pouvaient s'apparier et donner le jour à une progéniture fertile. La progéniture présente essentiellement les traits raciaux de la mère ainsi que, dans certains cas, quelques-uns du père.

Les doutes subsistent quant à la fertilité des Khajiits ou des Argoniens avec les Humains ou les Elfes. Bien qu'au cours des ères, certains enfants issus de ces unions ont été signalés, ainsi que d'unions avec les Daedra, les preuves sont malheureusement absentes. Les Khajiits se différencient des Humains et des Elfes non seulement par leur physiologie squelettique et dermatologique (la « fourrure » qui recouvre leur corps), mais également par leur métabolisme et leur système digestif. Les Argoniens, comme les Dreughs, semblent être une forme humanoïde semi-aquatique troglophile.

Il n'est cependant pas certain que les Argoniens doivent être classés avec les Dreughs, les Hommes, les Mers ou (selon l'opinion de l'auteur), avec certains lézards arboricoles du marais noir.

La biologie reproductive des Orques n'est toujours pas bien éclaircie, tout comme celle des gobelins, trolls, Harpies, dreughs, Tsaescis, Imgas, Daedra et bien d'autres encore. Il y a certainement eu des cas de relations sexuelles entre ces « races », généralement par viol ou par séduction magique, mais aucun cas de grossesse n'a été rapporté ni prouvé.

La fertilité réciproque entre ces créatures et les hominidés doit être établie empiriquement ou réfutée, et les différences culturelles profondes jouent certainement un rôle majeur. Une Bosmer ou une Brétonne normale, enceinte d'un Orque, cacherait certainement sa honte et il n'y a aucune raison d'imaginer qu'une vierge orque engrossée par un Humain ne serait pas, elle non plus, mise à l'écart de son groupe. Il est regrettable que notre serment de guérisseur nous empêche de procéder à un accouplement afin de parfaire notre connaissance scientifique. Nous savons cependant que les Sloads de Thras sont hermaphrodites dans leur jeunesse et réabsorbent leurs organes reproducteurs quand ils ont atteint la maturité nécessaire leur permettant de se rendre sur la terre ferme. Nous pouvons supposer sans grand risque qu'ils ne sont pas fertiles avec les Hommes ou les Mers.



On peut en outre se demander si la classification de ces mêmes « races », pour utiliser un terme imprécis mais pratique, devrait se faire à partir de l'hypothèse d'un héritage commun et des différences qui se sont révélées lors d'expériences de magie, de la manipulation des « ossements de terre » ou de changements graduels d'une génération à une autre.

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